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Amaryllis Westbury
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Amaryllis Westbury


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Particularités
Nom du cheval: Spockane
Confience cavalier/cheval:
Livre I ;; Left_bar_bleue5/100Livre I ;; Empty_bar_bleue  (5/100)
Aptitude à:: Obstacle/Cross Country

Livre I ;; Empty
MessageSujet: Livre I ;;   Livre I ;; Icon_minitimeMar 12 Aoû - 20:59

»Présentation historique sur les chevaux:



    Le cheval a l'époque de la préhistoire:
    Dès le paléolithique supérieur, l'art pariétal témoigne des relations existant entre l'homme et le cheval. Abondant et relativement facile à chasser, le cheval devient rapidement un gibier de choix, aux côtés du cerf, du bison et de l'aurochs. Ainsi, au pied de la roche de Solutré, en France, la découverte d'une accumulation d'ossements de chevaux qui remonte au XI° millénaire atteste d'une méthode de chasse très spécialisée : les chevaux sauvages étaient, au terme de la poursuite, acculés en haut d'une falaise, puis précipités.
    Peu à peu, probablement à cause de sa nature très sauvage, les relations vont changer ; le cheval sera domestiqué, mais bien après les moutons, très dociles, les porcs et les bovidés. Cette domestication, sans doute aussi importante dans l'histoire de l'humanité que l'invention du feu, est apparue environ 4 000 ans avant J.-C., de façon très progressive. Au début, les chevaux en semi-liberté et regroupés en troupeaux étaient destinés essentiellement à l'alimentation, puis l'idée de monter cet animal, bon galopeur, est apparue dans l'esprit des éleveurs, le cheval soulageant l'effort de l'homme dans ses déplacements et lui permettant ainsi d'élargir son territoire.



    L'équitation au cours des siècles:
    C'est en Ukraine que seraient apparus les premiers cavaliers. Cependant, la maîtrise de la conduite d'un cheval monté n'est pas aisée, et le cheval va surtout être utilisé pour tirer des attelages, notamment les chars de guerre, comme en témoignent les sculptures et les bas-reliefs de Crête, d'Assyrie ou d'Egypte.

    L'antiquité: les premières utilisations du cheval:
    Les Sumériens, dès le III° millénaire, utilisent des chars à deux roues, tirés par deux chevaux ou deux hémiones (hybrides de cheval et d’âne), qui transportent des équipages de trois ou quatre hommes.
    L’équitation, comme art de dresser le cheval, remonte aux Hourrites du Mitanni (XVI°-XIV° siècle av. J.-C.) et se manifeste surtout au IX° siècle av. J.-C. : l’armée néoassyrienne est composée essentiellement d’une cavalerie lourde et légère – formée de lanciers et d’archers qui montent sans selle ni étriers (un peu plus tard, l’introduction de nouveaux types de mors et de rênes va libérer les deux mains du combattant) -, ce qui lui permet de pratiquer la guerre éclair.
    L’équitation proprement dite ne progresse cependant que très lentement ; si en Grèce la charrerie (corps de chars de combat) cède progressivement la place à la cavalerie, c’est sous l’influence de Philippe II de Macédoine et surtout des méthodes de combat de son fils Alexandre le Grand.
    De nombreux récits témoignent de l’importance de l’utilisation militaire du cheval : la légende du cheval de Troie ou le mythe des centaures attestent une crainte des Grecs à l’égard des peuples dresseurs de chevaux. Les armées se transforment, et de nouvelles tactiques de combats apparaissent ; après avoir écrit l’Hipparque, premier traité d’équitation, Xénophon souligne, dans De l’équitation, l’importance d’une cavalerie bien organisée.
    Durant cette période, le cheval est constamment décrit comme un animal de monte et d’attelage, mais jamais de labour, cette tâche étant réservée aux bœufs. Cependant, même si certaines armées parviennent à maîtriser la conduite du cheval, l’équitation reste très sommaire, et ce n’est véritablement qu’avec la bataille d’Andrinople, en 378 après J.-C., où les légions romaines sont dispersées par les attaques de la cavalerie barbare, que pendant mille ans la cavalerie va devenir la reine des batailles.
    Le Moyen âge: le cheval devient un combattant:
    Sous le règne de Charlemagne, la sellerie acquiert les éléments qui la constituent encore aujourd’hui (selle, étriers, mors de bride, ferrure, etc.) et perfectionne ceux qui existaient déjà. Ces innovations apportent une meilleure stabilité du cavalier et un développement important du combat à cheval, avec des conséquences tactiques dans la conduite de la guerre. Au Moyen Age, les chevaliers comme les chevaux sont lourdement recouverts d’armures. Le cavalier est littéralement emboîté dans une selle profonde, dite selle à piquer, et la lance est son arme de choc. La charge, dans laquelle le cheval est lancé au grand galop, est la tactique de base pour rompre les rangs de l’ennemi. Pour porter le poids de leur cavalier et celui de leur harnachement, les chevaux de guerre se devaient d’être robustes. De races normandes ou du Claveland, ils ressemblaient peu aux chevaux de trait que nous connaissons. Ces destriers, capables de courtes charges, pouvaient également, au cours d’un combat singulier, s’arrêter brutalement, redémarrer et tourner rapidement sous les ordres de leur cavalier. Ce dernier ne pouvait d’ailleurs diriger sa monture, étant donné son équipement, que par des commandements brutaux. Des éperons puissants et des mors pesant plusieurs livres étaient nécessaires. La nature de l’équipement des chevaliers du Moyen Age montre que l’équitation ne devait pas être très perfectionnée et subtile.
    Pour les déplacements ou la promenade, on choisit des chevaux plus légers. Le palefroi et la haquenée, dressés à aller à l’amble, étaient destinés respectivement aux cavaliers et aux princesses. Ces chevaux, ramenés des croisades, étaient souvent arabes ou orientaux.
    Aux Moyen Age, entre deux guerres, les chevaux sont également utilisés dans les tournois, sortes de fêtes guerrières où les accidents mortels sont très nombreux ; mais progressivement des «armes courtoises » (épée sans pointe ni tranchant, masse d’armes sans pointes), moins dangereuses, sont introduites. L’arme de prédilection était la lance, et les cavaliers qui s'élançaient l’un vers l’autre, le long de la lice, s’en servaient pour se désarçonner.
    La guerre, les joutes, comme les parties de chasse, ne nécessitaient pas de la part des cavaliers une technique de haut niveau.

    L'équitation devient un art:
    La pratique de l’équitation et l’utilisation du cheval vont radicalement changer l’introduction de l’artillerie. Les charges brutales avec de lourds chevaux sont devenues inutiles, car bien trop vulnérables aux boulets. Des chevaux plus légers, plus agiles, plus rapides sont utilisés ; cette évolution dans la sélection des races de chevaux s’accompagne d’un perfectionnement du dressage.

    Les académies d'équitation:
    Une nouvelle équitation apparaît en Italie, où la première Académie d’équitation est créée à Naples, en 1532, par un noble, Federico Grisone. De nombreux nobles, venant de toute l’Europe, y reçoivent son enseignement. Parmi ceux-ci, les premiers maîtres de l’équitation française : Salomon de La Broue, auteur d’un des plus vieux traités d’équitation, le Cavalier français, et Antoine de Pluvinel de La Baume. Ce dernier d’abord écuyer du duc d’Anjou (futur Henri III), fonde la première Académie française d’équitation sous Henri IV, à Paris. Il enseigne l’art équestre à Louis XIII et écrit un certain nombre d’ouvrages, dont le Manège royal, qui rassemble toutes les instructions données au jeune roi. Le futur duc de Richelieu, Armand de Plessis, reçoit également ses leçons, qu’il mettra à profit lorsqu’il réorganisera la cavalerie.
    L'équitation de manège:
    Dans toute l’Europe, l’art équestre va connaître un développement comparable. L’équitation de manège est particulièrement brillante. Le carrousel, d’origine italienne, et dont le premier est donné en 1605 à l’hôtel de Bourgogne, est un spectacle de maîtrise équestre très prisé ; offert à l'occasion de fêtes, de mariages, il remplace le tournoi.
    Le manège royal de Versailles, créé en 1680, avait pour charge de dresser les chevaux de promenade et de chasse pour le service du roi et l'enseignement des futurs officiers de la cavalerie. François Robichon de La Guérinière, l'un des plus grands maîtres cavaliers de tous les temps, dirige le manège des tuileries et rejette les méthodes violentes de dressage. Son influence fut grande ; il inspira l'Ecole espagnole de Vienne.
    Mais la nature de cette équitation est très peu adaptée à l'utilisation du cheval dans la guerre, et les cavaleries, face aux modifications des tactiques et à l'amélioration de la défense du fantassin, deviennent très vulnérables. C'est Frédéric II de Prusse qui introduit, au début du XVIII° siècle, la cavalerie mobile, capable de charger rapidement à l'arme blanche. En réaction contre l'équitation de carrousel, l'Ecole de cavaleries de Saumur est créée, en France, en 1766.
    A cette époque se situe l'apogée de l'équitation, et surtout de la cavalerie militaire. La Première Guerre mondiale marquera, pour l'essentiel, la fin de l'utilisation du cheval dans l'armée, même si des éléments montés apparaissent sur les fronts de Pologne et de France en 1940.

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